1er mars 2012: 3 pour 1: Chronique technique, mentale et Mont-Rigaud

Il est assez facile de se procurer de la documentation sur le pilotage d'un vélo de montagne tout comme sur la psychologie sportive. Malheureusement, la plupart des ouvrages ne s'attardent que sur l'un ou l'autre des sujets, comme s'ils devaient être traités séparément. Pourtant, une fois rendu sur votre vélo, autant la tête que la technique doivent faire équipe. J'utiliserai le compte-rendu de ma journée au Mont-Rigaud pour fusionner les deux. Vous verrez, tous les petits détails racontés ont une importance capitale et le récit n'est qu'un prétexte pour les mettre en relation.

Note aux lecteurs,
Je vous suggère de lire cette chronique en 3 étapes. La première consiste à faire une lecture des techniques de pilotage utilisées pour descendre «Le couloir» du Mont-Rigaud sans porter attention aux références de bas de page. La seconde consiste à prendre connaissance des 36 qualités et fondamentaux de la performance tirés du livre «Champion dans la tête». Cet ouvrage a été rédigé par François Ducasse (préparateur mental) en collaboration avec Makis Chamalidis (docteur en psychologie et enseignant de la psychologie du sport à l'université). Pour terminer, faites une lecture à nouveau de la portion pilotage, mais en portant attention aux références (chiffres) qui vous dirigent vers l'une des 36 qualités et fondamentaux.

Au printemps dernier, les propriétaires du Mont-Rigaud avaient engagé Jérôme Pelland (Sentiers Boréals) pour construire des sentiers de vélo de montagne. Le 31 juillet, une journée spéciale a eu lieu afin de souligner l'inauguration du site. De nombreux exposants étaient présents et différentes activités étaient au menu. À cette occasion, on m'avait demandé de me joindre à l'événement et d'offrir gratuitement une clinique de pilotage en matinée suivi d'une séance de démonstration en après-midi.

La semaine précédant l'inauguration, j'avais travaillé comme responsable du volet descente du Camp MTB Lessard Bicycles. Du lundi au vendredi, j'avais 5 jeunes loups qui n'avaient qu'une idée en tête: me battre et allant plus vite que moi! J'ai terminé ma semaine de travail à 17h au Mont Sainte-Anne. Je me suis ensuite dirigé chez-moi pour remplir ma voiture des items que j'aurais besoin lors du séjour au Mont-Rigaud. Durant cette étape, j'en ai profité pour inspecter méticuleusement tout mon matériel.

J'ai finalement quitté Québec à 22h et je suis arrivé à 2h chez des amis qui habitent à côté du Mont-Rigaud. Personnellement, je préfère m'assurer que mes vélos et mes équipements sont en ordre quitte à sacrifier un peu de sommeil. (12) C'est une routine très importante dans ma préparation. (8)

Le lendemain, je me suis levé à 5h30 pour aller monter mon kiosque au Village des Exposants. Vers 7h30, Jérôme m'offre une visite des lieux en 4roues avant que les cyclistes, spectateurs et participants arrivent. Nous faisons le tour du site et des sentiers XC. Pour terminer, nous montons au sommet afin que je puisse voir le fameux "Couloir". Une fois en haut, malgré les roches imposantes et intimidantes, je sens que ça va être vraiment plaisant de descendre-là (2). Je prends connaissance de la ligne qui a été aménagée. Dès le premier coup d'œil, je sais que ce n'est pas à cet endroit que je descendrai lors de la démonstration en après-midi. (23)

Nous retournons au bas de la montagne et attendons que le Festival débute. Vers 11h, j'ai donné la clinique de pilotage au bas de la montagne. Par la suite, je suis retourné dîner à mon kiosque. Ce moment seul m'a permis de décortiquer, dans ma tête, chacune des étapes pour descendre «Le Couloir». (10)

L'idée de faire deux virages serrés en plein milieu de la descente ne m'inspirait pas confiance. Cela nécessite beaucoup de mouvements à exécuter (perte d'énergie) et comporte des dangers potentiels (rater un virage signifie débouler ensuite dans les roches). Ayant les épaules fragiles et ne pouvant plus prendre autant de risques qu'auparavant, (22) je me suis rappelé les conseils de Donald Pronovost (mon coach en motocross de l'École MXPRO): «À défaut d'être musclé et puissant, utilises ta tête pour trouver des lignes qui t'économiseront». (14)

Dès la visite avec Jérôme, j'avais vu la possibilité de faire une «straight line», soit de descendre directement en ligne droite. (31) Même si cela comporte la difficulté de devoir monter sur une grosse roche en angle, de travers à la piste, c'est ainsi que je procéderai. (11) Il faut être créatif dans son choix de ligne.

Pas de doute, je savais ce que j'allais faire globalement (36) et il ne restait qu'à le séparer en étapes individuelles. La section, je l'ai divisée en 5 étapes qui nécessitent 5 techniques/mouvements différents. (24)

1ere étape: Il s'agit de l'entrée. Elle s'exécute à basse vitesse et l'objectif et de conserver une position optimale pour exécuter la suite. Je la nomme «section trial».

2e étape: La montée sur la roche de travers. Je savais que tout se jouerait à cet endroit. Pour que ce soit fluide et que les pneus ne glissent pas de côté, je savais que j'allais devoir être «smooth» et utiliser la technique du «unweightning».

3e étape: La descente de la roche et la préparation du freinage avant la courbe. Je commence à remettre délicatement du poids sur mon vélo («pressure control») en utilisant la technique du «weightning».

4e étape: Freiner légèrement avant d'entamer le virage.

5e étape: Tourner vers la droite en utilisant l'appui du virage surélevé («berm»).

Vers 13h30, l'animateur au micro annonce la démonstration et invite les participants à monter au sommet. Vers 14h, je prends la parole et j'explique les 5 étapes énumérées précédemment.

Ensuite, je me dirige à pied dans «Le Couloir» et j'explique que je poserai mes pieds exactement où mes roues de vélo iront lors de la démonstration. Durant mes explications, quelques adolescents/descendeurs ne me portent guère attention et trouvent bien comique de voir un adulte muni d'un vélo de cross-country prétendre pouvoir leur apprendre quelque chose. Je les ignore et je continue à marcher le parcours comme lors des journées de pratique d'une compétition de vélo de montagne de descente (1). John Bernard (un employé de Sentiers Boréals) leur glisse à l'oreille: «Si j'étais vous, kids, je l'écouterais. Vous verrez…».

Afin que tous et toutes puissent saisir les mouvements que j'exécuterai, j'annonce: «Je vais faire une descente le plus lentement possible. Cela vous donnera beaucoup de temps pour observer chacun des mouvements que j'exécuterai et comment mon vélo se comportera».

Puisque je n'étais pas réchauffé, je me suis dit que j'allais mettre mon pied droit en avant. Nous avons tous un pied préféré à mettre en avant lorsque nous nous plaçons les manivelles du pédalier à l'horizontal. Pour ma part, je suis plus à l'aise avec le pied gauche, mais en mettant le droit, cela allait augmenter la difficulté de l'exercice et me réveiller! (9)

J'embarque sur mon vélo et je mets le pied droit en avant. Je ne jette qu'un léger coup d'œil au sol pour m'assurer que mon vélo est bien positionné entre les roches afin de ne pas abîmer le dérailleur arrière et/ou les disques de frein. Je relève le regard et je m'élance.

La première descente à basse vitesse réussie, je remonte en haut. C'est lors de la remontée à pied que je prends connaissance, pour la première fois, du nombre de spectateurs éparpillés le long du «Couloir». Si je rate mon coup, ce sera photographié et filmé. Je continue à marcher en pensant plutôt au plaisir que j'aurai à descendre à haute vitesse la prochaine fois. (27)

Une fois au sommet, je déclare: «Je vais le refaire, mais cette fois-ci, en y allant très rapidement. Portez attention que je ferai exactement les mêmes 5 étapes, ce n'est que la vitesse d'exécution qui changera.» Je m'exécute avec mon pied gauche en avant, question de prendre ma position de confiance mais aussi car c'est de cette façon que je veux aborder le virage vers la droite qui termine cette section. Mes coudes sont hauts, je respire bien, j'ai une position stable au-dessus du vélo (19) et celui-ci se dirige comme prévu.

Au moment d'amorcer l'étape #4 du freinage, je sens que ma roue arrière a cognée quelque chose et qu'elle se soulève dans les airs. (25) Je sais qu'une roue dans les airs ne peut jouer le rôle de ralentir puisqu'elle n'offre aucune adhérence. Instinctivement, je tourne le derrière de mon vélo dans les airs en utilisant mes genoux, mes hanches et en tournant vers la droite le haut de mon corps. (30) C'est une technique que j'avais beaucoup pratiqué en motocross (4). Je l'exécute instantanément afin de tourner dans le «berm». (20) Cette technique m'a permis de reprendre le contrôle du vélo et je me dis qu'il faudrait bien que je raconte à Donald que l'exercice que nous avions pratiqué ensemble en motocross me servait aussi en cyclisme. (13)

Une fois la démonstration terminée, les adolescents affichent un large sourire et ils ont aimés la fin spectaculaire de la descente. C'est rendu qu'ils me trouvent «cool», mais ce n'est pas ce que je voulais faire comme démonstration! (3) Le hic, les 5 étapes ne s'étaient pas déroulées comme prévu (32) et je sais que je peux faire mieux. (5) Je profite de la remontée à pied pour analyser ce qui s'est passé. (17)

Je scrute le sol à la recherche de la roche qui j'ai trop frôlée/cognée et je l'identifie. (7) Même si c'était spectaculaire comme démonstration pour les spectateurs, (16) l'idée que cette roche puisse causer une crevaison par pincement ne m'enchantait pas.

Une fois au sommet, Simon-William Boileau (un employé de Sentiers Boréals) me demande : «T'as tassé ton derrière dans les airs, s'tais-tu voulu?». Je me doutais bien que les spectateurs/photographes/cyclistes l'avaient remarqué eux-aussi.

Je prends la parole: «Écoutez, même si ce n'était pas prévu, je vais faire une autre descente afin de vous montrer que le pilotage, ça s'apprend et ça se peaufine avec la pratique. (18) Cette fois-ci, je vais aller vers la droite à la fin pour ne pas cogner la roche. Ce sera encore plus «smooth» comme descente et ça ira encore plus vite!". (26) C'est ce qui s'est produit et la démonstration eu lieu exactement comme je l'avais décrit (28) malgré le peu de pratique et le manque de sommeil. (21)

Sachant que j'allais travailler/rouler les journées suivantes du Festival, j'ai décidé que ma journée allait s'arrêter avec ces 3 descentes. Pas besoin d'en faire davantage (33) ou de tenter une manœuvre impossible (29). En plus, j'aurai hâte au lendemain pour rouler à nouveau. (35) À cet instant, un jeune me demande si j'allais faire d'autres démonstrations. Je lui réponds que non, mais que j'allais rester sur place pour observer les cyclistes et que j'étais disposé à répondre à ces questions/le conseiller s'il le désirait (15).

Quelques jours après le Festival d'ouverture, j'ai reçu un courriel de Martial de Grosbois (un cycliste qui s'implique dans la création du futur club de vélo de montagne du Mont-Rigaud) me disant: «La passe dans le Couloir, avec toi qui donnait des conseils, a vraiment été l'un de mes moments fort de la journée! Et avec tous les spectateurs qui étaient présents, je suis sûr de ne pas être le seul à avoir eu cet effet-là!» (6)

Quant au Mont-Rigaud, il s'est vu décerner deux prix. Un prix pour le développement des sentiers de vélo de montagne dans le cadre du Gala Innovation 2011 organisé par Tourisme Suroît et un prix Ovations Vaudreuil-Soulanges 2011 dans la catégorie "Tourisme, événements et attractions". Ceci est venu compléter leur premier été de vélo de montagne en beauté.

Pour ma part, au Mont-Rigaud, c'était la première fois que j'acceptais un contrat de pilotage avant même d'avoir roulé en vélo le terrain. Le défi était de taille, mais comme tout s'est bien déroulé, j'ai répété l'expérience par la suite. (34)

En ce qui concerne la méthode de compartimenter une descente technique, elle est tout aussi valable sur le plat et en montée. Le sentier nommé «Les Crans» à Toboski (St-Félicien) est un bon exemple. Vous pourrez utiliser cette façon de procéder afin de réussir à ne pas mettre le pied à terre et/ou chuter tout au long de la randonnée.

Liens d'intérêt:

Mont-Rigaud
Sentiers Boréals
Technique du "Pressure Control"
Technique de tourner le derrière d'une moto hors-route par Shane Watts
Centre Toboski St-Félicien
Champion dans la tête

«Champion dans la tête»: les 36 qualités et fondamentaux de la performance.

1- Prendre son rêve au sérieux: Se donner des moyens pour réussir, même si ces moyens peuvent sembler démesurés ou déraisonnables aux yeux des autres. Tant pis s'ils pensent qu'on en fait trop. À nous regarder, ils s'habitueront.

2- La passion: La passion est aveugle, elle nous empêche de voir les difficultés. Elle procure l'énergie de surmonter facilement des difficultés colossales.

3- Suivre son désir: Écouter ce qu'on désire au fond de soi-même et c'est aussi ne pas confondre son désir avec celui des autres, ne pas se laisser enfermer dans le désir des autres.

4- L'esprit d'exploration: Sortir des sentiers battus pour explorer un domaine inconnu; remettre en cause ce qui fait loi dans son activité pour aller vers l'innovation.

5- L'orgueil: C'est une qualité plus qu'un défaut quand il s'agit de ce sentiment de fierté admirable qui pousse les hommes à se dépasser, à vouloir prouver leur valeur, réagir et rebondir après des échecs.

6- L'enthousiasme: L'enthousiasme est le don d'apprécier ce que l'on a et ce que l'on vit, d'éprouver de la joie dans le travail et dans l'effort, de manifester de l'admiration, de l'étonnement et de l'émerveillement. C'est une qualité qui a souvent pour effet d'entraîner les autres.

7- Être dans la recherche: Il s'agit de l'aptitude à rester curieux et avide de tout ce qui pourra aider à aller plus loin dans la maîtrise de son art.

8- La discipline: C'est le cadre de travail et les règles dont le talent a besoin pour éclore et s'épanouir. Trouver sa discipline signifie rentrer dans une routine d'efforts.

9- L'intensité: Être intense, c'est atteindre un degré élevé de concentration et d'effort. L'entraînement sert avant tout à développer son intensité.

10- Se fixer des objectifs intérieurs: Les objectifs intérieurs sont ceux qui dépendent directement de soi. Prendre des engagements personnels (intérieurs) plutôt que de se fixer uniquement des objectifs de résultat (extérieurs).

11- S'associer à la difficulté: Les contextes difficiles ou particulièrement exigeants, voire dangereux, trempent le caractère et nous forcent à aller chercher au fond de nos ressources insoupçonnées. Si ces situations n'existent pas, il faut les provoquer.

12- Faire des choix: Adopter une position et aller au bout de son choix en assumant les conséquences.

13- Entraîner son entraîneur: Développer une relation avec lui tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. De temps en temps, penser motiver son entraîneur.

14- Transformer un handicap en atout: Transformer un handicap en atout signifie accorder une telle attention à un handicap ou à un défaut (carence physique, petite taille, lacune technique, etc.) qu'on finit par en faire une qualité et, à force, par pousser cette qualité plus loin que si on l'avait eue naturellement au départ.

15- Savoir dire non: Pas besoin d'attendre le jour de la compétition pour défendre son point de vue ou l'opposer à celui des autres.

16- Se libérer du regard des autres: On franchit un grand pas lorsque devient capable d'exister sans chercher son salut dans le regard des autres. Tant mieux si on peut partager ce qu'on est, mais inutile de vouloir trop bien en faire pour plaire ou forcer la note pour impressionner.

17- La remise en question: Porter un regard honnête sur soi-même et parfois renoncer à des acquis pour aller plus loin. Se demander ce qu'on pourrait encore améliorer ou quelles erreurs on a pu commettre, même quand on gagne ou que tout marche bien.

18- La générosité: Une tendance à l'excès qui fait qu'on donne sans calculer et qu'on fait spontanément plus que ce que l'on attend de nous.

19- Travailler son langage corporel: Utiliser son corps pour apprendre à se dominer, à maîtriser ses émotions et ses sentiments. La façon de marcher, de regarder et de respirer fait partie du langage du corps.

20- Aller voir ailleurs: Si on peut garder d'autres centres d'intérêt en dehors de son activité principale et de sortir de temps en temps de son milieu, on revient enrichi de ces expériences et cela peut bonifier notre projet initial.

21- Bien «mal jouer»: Bien «mal jouer» signifie fournir une bonne performance quand on est dans une forme moyenne. Être à cent pour cent de sa forme du moment.

22- Faire de mini-deuils: Accepter dans le quotidien ce qui n'est plus, s'adapter aux changements pour passer à autre chose. Mieux on arrive à maîtriser cette capacité, mieux on pourra vivre et apprécier le moment présent, et rester efficace.

23- Cultiver sa différence: Au lieu de cacher sa différence ou sa particularité, oser être décalé et exploiter ce qui fait son originalité.

24- Se concentrer sur ce qu'on peut contrôler: Plus on est concentré sur des choses incontrôlables (le public, le vent, etc.), moins on l'est sur des choses contrôlables (la technique, la tactique, etc.).

25- La lucidité: Rester calme dans le feu de l'action, être sensible, réceptif à tout ce qui se passe sur le terrain. Plus on est lucide, plus on est inspiré.

26- Marier l'eau et le feu: Être à la fois fluide et agressif. Ce juste milieu, c'est la clé pour jouer juste.

27- Penser au jeu, pas à l'enjeu: Détourner son esprit de la gravité de l'enjeu pour l'orienter sur son plan de match. Avoir quelques repères pour affronter la peur et occuper ses pensées avec la procédure à suivre.

28- Ne pas changer au moment critique: Si les champions réussissent parfois des coups exceptionnels aux moments critiques, en général, ils n'ont pas cherché à les faire, mais ils les ont laissés venir. Ils se sentent meilleurs parce qu'ils ne sont pas obligés de faire quelque chose de grandiose, alors ça leur vient naturellement.

29- Ne pas surjouer: Surjouer, c'est forcer son talent, jouer au-dessus de ses moyens par manque de confiance en ses qualités de base.

30- L'animalité: Faire confiance à son instinct et à la spontanéité.

31-Ne rien lâcher: Dans la vie comme dans le sport, ceux qui réussissent sont tenaces et ne laissent rien passer.

32- Accepter la frustration: Faire face à l'impossibilité de satisfaire immédiatement son désir en faisant appel à la patience et à la lucidité. Le premier pas est d'accepter la réalité et que tout ne se passe pas toujours comme prévu.

33- L'autorité personnelle: C'est défendre ce que l'on est sans avoir besoin de le dire, parce que ça se voit, ça se sent, ça s'impose.

34- Être amoureux de la pression: S'en servir au lieu de l'éviter. Se mettre en danger pour se sentir vivant.

35- Se réapproprier le plaisir perdu: Accepter la disparition du plaisir au quotidien et le (re)découvrir.

36- La confiance en soi: Le sentiment indicible qu'on va réussir ce qu'on tente. Quand on pense qu'on n'est pas capable, on ne l'est déjà plus.

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