14 mai 2003:
La neige, ce n'est pas une excuse!

Même si Bromont a ouvert lors de la première fin de semaine de mai, il n'en demeure pas moins que certains cyclistes peuvent trouver le temps long en attendant que la neige fonde dans les sous-bois montagneux de la région de Québec...

Pourtant, la neige ne devrait pas être une excuse pour ne pas rouler! En ville, il n'y a plus de neige et même si vous possédez une machine de descente de 47 livres, de 8 pouces de débattement et qui est munie d'un plateau de 46 dents, vous pouvez vous amuser en "urban assault" et perfectionner vos techniques.

"L'urban assault" est un excellant entraînement pour débuter la saison et retrouver progressivement ses habiletés et réflexes. Pas besoin d'habiter dans le Vieux-Québec ou à Montréal pour trouver des obstacles intéressants. En voici la preuve.

J'ai reçu une invitation de "NorcoVince" (Vincent Sylvain) à me joindre à lui afin qu'il me montre les endroits intéressants à rouler dans le centre ville de Drummondville. Je me suis dit que ça valait le détour et j'ai pu, encore une fois, être témoin de l'ingéniosité des cyclistes pour dénicher chaque toiture, rampe ou escalier qui pourrait servir d'obstacles.

Voici Vincent en pleine action qui, après avoir roulé en équilibre sur le muret à sa gauche, effectue une "drop" de 5 pieds et demie.

Pour ma part, j'ai opté pour une bûche qui me sert de rampe de propulsion.

Malheureusement, le plus beau "spot" n'a pas été utilisé. Il s'agit d'une réserve d'eau de 8 pieds qui est suivie d'un superbe talus d'atterrissage incliné à la perfection. Cependant, il est situé au rebord d'un boulevard achalandé. Bref, Vincent était positionné pour me prendre en photo et d'autres riders surveillaient le trafic pour me donner le OK. Lorsque j'étais sur le point de faire cette "drop", on a aperçu des lumière rouges et bleus au loin….. Trop tard, nous avions été repérés par des policiers… Bon, le policier a tout de même été correct dans le sens que nous avons pas eu de contravention et qu'il nous a tout simplement demandé d'aller prendre des photos ailleurs….

Pour ma part, rien de mieux que de construire ses propre sauts et de faire cela dans sa cour. Ça évite les problèmes avec les policiers. Depuis deux ans, je grossis et élargies sans cesse mes rampes de lancement et d'atterrissage que j'installe dans la rue où j'habite à Charny. Ces sauts me permettent de me pratiquer à trouver ma position idéale dans les airs, à positionner mes pieds à l'avant ou à l'arrière (nous avons tous un côté plus habile que l'autre) et à atterrir en douceur.

De plus, comme le témoigne la photo, il n'y a rien de mieux que de faire 15-20 sauts comme celui-ci pour trouver la forme. En prenant son élan sur le plat, il faut tout de même pédaler un plateau de 46 dents le plus vite possible et ce, malgré le poids du vélo.

Mais ce qui est le plus pratique, c'est qu'une fois ces sauts construits, il est possible de les déplacer où bon nous semble. Il ne suffit que de trouver un endroit approprié pour en profiter.

Dénicher des obstacles "d'urban assault" est souvent un jeux d'enfant.

Une table, un talus, une planche et le tour est joué!

En conclusion, ce qu'il faut retenir, c'est qu'à défaut de construire de tels sauts, la ville nous offre de merveilleux obstacles qui permettent aux cyclistes de s'amuser. Cependant, soyez prudents, courtois et polis puisque vous allez fort probablement, un jour ou l'autre, rencontrer un policier ou agent de sécurité.


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