Je me présente donc mercredi le 23 juin vers 15h00 pour découvrir le parcours. WOW !!! C'est ce qu'on appele du parcours. De bonnes montées, du technique, un bout dans une piste de descente, bref, un parcours à la Mont Ste-Anne comme on m'a dit ! Deux tours (merci Jeff pour tes conseils dans la descente !) et ça roule bien. J'ai mis des pneus "à pitons" devant et derrière et suis pas mal satisfait de leur comportement. Allez hop ! On retourne à la maison.

Jeudi 24 juin, St-Jean Baptiste ou Fête Nationale des Québécois, appelez-ça comme vous voulez. Pour moi, c'est l'occasion, comme depuis bien des années, deux fois par année, de revoir mes vieux chums d'université (du Québec à Chicoutimi). Évidemment, c'est une rencontre légèrement arrosée... Après tout, dix ans passés au Saguenay/Lac St-Jean, ça laisse bien quelques traces !!! Leçon #1: C'est pas bon de prendre trop de bière la veille d'une course (voir plus loin). ;-D

Vendredi 25 juin. Ma course a lieu à 15h00. Il a plu en ... cette nuit, assez pour réveiller l'ours que je suis normalement. Je prends un gros déjeuner. Comme Gestev a eu la bonté et la flexibilité d'ajouter une période en début d'après-midi pour la collecte des plaques, je n'arrive sur les lieux que vers 9h00, histoire de revoir le parcours à pied et d'encourager les autres coureurs. Leçon #2: Un orage pendant la nuit, ça change la face d'un parcours en torpinouche !!! Les sections techniques sont devenues boueuses, les filets d'eau sont devenus ruisseaux et, avec les entraînements de la veille, de nombreuses racines ont fait surface. La section de descente a été retirée et je ne m'en plaindrai pas vraiment. Mais elle était pas mal hot quand même !

Je suis donc demeuré sur le site, grignotant fruits séchés et barres tendres, jusqu'à ce que ma course, 5ème départ de la journée, soit lancée. Leçon #3: Quand on a une course à 15h00, il faut prendre un bon diner plus tôt mais diner quand même. Dès la première et longue montée, les effets conjugués des leçons #1 et #3 se sont faits sentir. Pas grand "jus" dans les jambes...

À l'arrivée dans la première portion technique, vision d'horreur !!! Leçon #4: Quatre courses dans un parcours boueux, ça le défait encore plus !!! Comme c'est souvent le cas dans un premier tour, tout le monde fait les sections lentes/techniques à pied. Mais cette fois, le même scénario se répètera à tous les tours: trop de boue, trop de racines, trop difficile.

Au dernier tour, je me suis cependant payé un p'tit plaisir dans les derniers 500m: jai mis ça sur le gros plateau et ai donné tout ce qui me restait. J'ai ainsi pu dépasser un coureur de ma catégorie à environ 5m de la ligne d'arrivée. Sans rancune j'espère, Philippe !

J'ai donc enfin terminé une Coupe Québec. Mais au moment d'écrire ces lignes, je ne sais toujours pas à quel rang. J'ai terminé vers 16h25 et à 18h15, les résultats de la dernière course n'étaient toujours pas affichés. On a annoncé les trois premières positions des différentes catégories lors de la cérémonie de podium mais les résultats n'ont jamais été affichés à l'endroit habituel. Et je n'étais pas le seul à être déçu de ça: j'ai vu/entendu des coureurs de Montréal repartir chez eux sans résultat ... Mais, pour le reste, c'était super, compte tenu des circonstances quelque peu humides de la nuit. Merci à Gestev, aux nombreux bénévoles, aux supporteurs tout le long du parcours et... à l'an prochain ! (29 juin 2004: après publication des résultats, dsa a terminé 18ème et il en est très content)

En terminant, celui/celle qui a écrit "Après la pluie le beau temps" n'a surement jamais fait de vélo de montagne !!!

Denis St-Amand, alias dsa.

P.S.: J'ai remercié les supporteurs plus haut mais je dois vous avouer humblement qu'avant d'avoir fait des courses, je n'avais aucune idée de l'impact moral que pouvait avoir un "Go Go Go", "Continue c'est beau" ou un "Lâche pas", spécialement dans une course difficile comme celle-ci. Juste pour vous autres, un gros gros