6 août 2012: Le trial une discipline méconnue mais tellement importante Note au lecteur: Le début de la chronique parlera beaucoup de moto hors-route mais lisez jusqu'à la fin car il y aura un lien fort intéressant avec la pratique du vélo de montagne en guise de conclusion. Historique vélo: Historique moto: Au Québec: Lors de la Coupe du Monde de cross-country du Mont Sainte-Anne, c'est Stephan Fortheringham qui pilote la moto de trial de tête/de fin de peloton depuis quelques années. Pour plusieurs cyclistes de montagne, Stephan a été le premier trialiste motorisé qu'ils ont vu à l'œuvre. Voici une photo de lui, prise cet été, lors de cet événement. L'importance du trial: En vélo de montagne, combien de fois avez-vous mis le pied à terre dans une montée remplie de racines, resté pris devant un billot ou perdu pied lors d'une descente technique à basse vitesse? Tous ces mauvais souvenirs n'ont rien à voir avec votre moteur (forme physique), votre monture (vélo haut de gamme ou non) ou votre manque de témérité au guidon (bien des descendeurs ont vécu des situations semblables). En fait, toutes ces situations nous ramènent à l'essence même du pilotage hors-route, soit l'être humain qui doit, sur un véhicule à deux roues, affronter un environnement hostile. Et dans le cas du Trial, il ne serait même pas possible de rouler paisiblement le parcours tellement il est inhospitalier. Mon expérience en endurocross: Être intimidé devant les obstacles, dès le début, on part avec une première prise. S'essayer, sans techniques appropriées et en espérant que ça passe malgré tout, ça se termine souvent par un échec. Deuxième prise. Ensuite, se déprendre de sa fâcheuse position nous fatigue énormément et ce, même avec l'aide de d'autres motocyclistes. Pendant ce temps, le moteur de la moto surchauffe, de la buée se crée dans les lunettes des motocyclistes et une fois fatigué, on est encore plus propice à commettre d'autres erreurs de pilotage. Troisième prise, retiré! Je me suis tellement brûlé à devoir relever ma moto de 240 livres et la pousser après un franchissement raté, que mon "partner de ride" de l'époque, Dany Jalbert, m'a pris en pitié. Il m'a invité à aller m'entraîner chez-lui pour que je m'améliore. Voici quelques photos de nous prises en 2007 sur son terrain de pratique. Cette aire d'entraînement de trial était composée d'un billot simple, de billots doubles ainsi qu'une section entière de billots empilés et qui se termine par une drop. Pour débuter et prendre de la confiance, je me suis pratiqué à faire des wheelies sur un seul billot. Ensuite, un utilisant la technique du saut/bunnyhop, je me suis habitué à franchir deux billots de hauteur tout en replaçant ma moto dans les airs en prévision d'un atterrissage tout en douceur. Pour terminer, la section des billots empilés était le clou de la soirée. Toutes les techniques qui avaient été pratiquées individuellement, une fois combinées ensemble, servaient à franchir cette section. Voici Dany à l'œuvre. Ralentir, pour accélérer! Le trial «pur et dur» adapté à la pratique en sentiers: Je n'ai malheureusement pu assister à cette journée mais j'ai contacté plusieurs participants pour recueillir leurs commentaires. Ce fut vraiment apprécié comme activité et la totalité des participants ont faits de progrès remarquables. Ci-dessous, des photos prises lors de cette formation. La Fédération Française de Cyclisme: Cet ouvrage est dédié aux entraîneurs-cyclistes ainsi qu'aux cyclistes désirant améliorer leur technique de pilotage. Des exercices pratiques y sont présentés et expliqués. D'une page à l'autre, des pratiquants de XC, de DH ou de trial servent de modèles en photos. Pourquoi avoir écrit cette chronique? Liens d'intérêt: |