8 juin 2005: La descente en cadre rigide

Il est intéressant de suivre la progression de la catégorie cadre rigide ("Hardtail"). Elle est maintenant implantée en Ontario et sur la scène provinciale du Québec. Lors de la 1ère course de la saison à Bromont, bien des coureurs s'étaient monté de belles machine durant l'hiver (Evil Imperial, Banshee Morphine, Orange Missile, etc.).

On a beaucoup parlé de cette catégorie comme étant une catégorie d'initiation, mais il y aussi un bassin de coureurs plus âgés et expérimentés qui saisissent l'occasion de diminuer le coût de leur vélo et aussi d'expérimenter une autre facette de la discipline de la descente.

3 trucs essentiels pour survivre à une descente en cadre rigide

  1. Ne jamais s'asseoir (si vous êtes assis, une simple petite bosse fera exploser les vis de la tige de selle, pliera la tige et fera voler votre selle dans les airs!)
  2. Ne pas se fier aux lignes des descendeurs en double suspension (la ligne la plus rapide en cadre rigide n'est pas nécessairement la ligne la plus rapide en double et vice-versa.)
  3. Choisir les lignes les plus douces (le vélo, par son absence de suspension arrière, est très sensible aux impacts et cela ralentit considérablement sa vitesse)

Il est à noter que le Hartdail DH est:

  • 15 fois plus technique
  • 15 fois plus physique
  • 15 fois plus de concentration y est exigée
  • 15 fois plus mongol…
  • etc etc etc

Pour être franc, je me suis fait très mal au début en étant surpris par la réaction du vélo, mais à la longue, on s'y habitue et on comprend comme le «cul-dur» réagit. C'est vraiment impressionnant de voir à quel point un cadre rigide peut aller vite quand on prend le temps d'apprivoiser sa conduite et de choisir les bonnes lignes.

INDEX